L'achat vins se féminise

Selon un sondage réalisé par l'institut CSA pour la revue Cuisine et Vins de France, elles ne seraient aujourd'hui que 16% à ne jamais choisir le vin tant au restaurant, que pour alimenter la cave à vin familiale.

Plus d'une femme sur deux (58%) se dit aujourd'hui capable de faire la différence, au goût, entre un grand vin (grands crus Saint Emilion, Pomerol...) et un vin de consommation courante (vin de pays...). En 1995,  elles n'étaient encore que 18% à affirmer qu'elles s'y connaissaient "très ou assez bien" en vin. Elles ont donc appris à connaître les vins. D'ailleurs 89% d'entre elles se dit "d'accord" avec l'affirmation selon laquelle les femmes apprécient de beaucoup plus le vin car elles ont appris à le connaître. 85% des hommes pensent la même chose. Mais pourquoi cet engouement croissant pour la dive bouteille vin ? 

Une évolution gustative

Pour 63% des femmes, les vins aujourd'hui sont plus en adéquation avec leur goût. Des crus plus légers, moins alcoolisés, plus frais, plus aromatiques se multiplient sur le marché. Par contre plus que la région de production (vins bordeaux, vins de bourgogne, vins du Languedoc...) ou l'appellation (Chardonnay, Côtes du Rhône, Muscadet...) les femmes privilégient leur goût dans leur acte d'achat vins. Simplement 26% d'entre elles disent choisir le vin en fonction de ces deux critères, contre 37% des hommes. Elles accordent aussi moins d'importance au prix: 22% des femmes mentionnent le prix parmi les critères qui les influencent le plus, contre 27% des hommes. Quant aux critères qui les influencent le plus quand ils choisissent un vin, 37% des femmes et 38% des hommes citent l'accord avec ce qu'ils vont manger.

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